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La rédaction

«Non à l’Allemagne en tant que partie à la guerre – non à de nouveaux missiles à moyenne portée»!

(26 juillet 2024) (CH-S) Indépendamment de la question de la «culpabilité de guerre», l’escalade catastrophique en Ukraine doit prendre fin le plus rapidement possible. Un mouvement pacifiste fort peut apporter une contribution importante à cet égard. C'est pourquoi l’appel publié sur «NachDenkSeiten» doit être largement soutenu.

Un pays blessé

La Serbie souffre toujours des conséquences des bombardements de l’OTAN et ne se laisse pas embrigader dans une haine belliqueuse contre la Russie

par Rudolf Hänsel*

(26 juillet 2024) «Là où je me sens bien, là est ma patrie», dit la sagesse populaire. Pour l’auteur, la Serbie est ce lieu, sa patrie d’adoption depuis des années. Or,
la Serbie est depuis longtemps considérée comme un «Etat voyou» par la presse occidentale. A l’époque de Slobodan Milošević, l’Etat balkanique était considéré comme le pays ennemi par excellence – désormais, le président Aleksandar Vučić ne se démarque pas non plus de Vladimir Poutine avec suffisamment de fermeté, ne se laisse pas aller à une rhétorique agressive de l’ennemi, mais exhorte plutôt à la paix.

Les liens entre l’Inde et la Russie font un saut quantique en plein brouillard de guerre en Ukraine

par M. K. Bhadrakumar,* Inde

(26 juillet 2024) Le point d’orgue des discussions entre le Premier ministre Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine, qui se sont tenues à Moscou les 8 et 9 juillet, est la révélation par le chef adjoint de l’administration présidentielle au Kremlin, Maxim Oreshkin, que les deux dirigeants ont discuté de la question des paiements en espèces avec l’utilisation des cartes de paiement nationales en tant qu’élément important de l’infrastructure d’appui au commerce et de l’interaction en général.

L’espoir incertain d’un avenir prometteur

par Karin Leukefeld,* Allemagne/Syrie

(19 juillet 2024) Les crises et les guerres au Proche- et au Moyen-Orient sapent le droit à l’éducation. Alep, juin 2024. L’année scolaire touche à sa fin. Avant les longues vacances d’été, les élèves syriens se préparent aux examens. Pour les plus âgés, il s’agit de l’examen de fin des études scolaires, du baccalauréat, pour les autres, des certificats de fin d’année. Le système scolaire centralisé est une relique de l’époque du mandat français (1920–1946) que les Syriens, comme les Libanais, ont conservé. Dans d’autres parties du monde arabe, qui ont été marquées par le mandat britannique ou, après la Seconde Guerre mondiale, par les Etats-Unis, ce sont les systèmes scolaires britanniques ou américains qui prédominent.

Pandémie de Covid – le marché de Wuhan n’était pas le lieu d’origine

par Pascal Derungs, Zurich

(19 juillet 2024) Les indices s’accumulent: ce sont probablement des chercheurs sans scrupules qui ont développé le virus. Un accident de laboratoire l’a fait apparaître. «L’édifice de mensonges s’effrite», tel est le titre de l’article du professeur de physique Roland Wiesendanger paru dans le magazine politique «Cicero». Ce scientifique de renommée internationale y résume l’état actuel des connaissances sur l’origine de la pandémie de Covid. Il qualifie d’«édifice de mensonges» la version officielle selon laquelle le virus serait d’origine naturelle et serait passé par hasard des chauves-souris à l’homme sur le marché aux animaux de la ville chinoise de Wuhan – précisément sur le site de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV)

La destruction de l’Ukraine par «idéalisme»

Pourquoi l’Ukraine ne devrait pas avoir le «droit» d’adhérer à l’OTAN

par Glenn Diesen,* Norvège

(19 juillet 2024) Le «réalisme politique»** est souvent et faussement présenté comme immoral, car l’accent est mis sur l’inévitable compétition pour la sécurité, rejetant ainsi les efforts idéalistes pour surmonter la politique de puissance. Etant donné que les Etats ne peuvent pas échapper à cette compétition pour la sécurité, la moralité signifie, pour les réalistes, agir conformément à la logique de l’équilibre des pouvoirs, qui constitue la base de la stabilité et de la paix. Les efforts idéalistes visant à rompre avec la politique de puissance peuvent alors être qualifiés d’immoraux, car ils sapent la gestion de la recherche de la sécurité comme fondement de la paix. Comme l’a dit Raymond Aron en 1966, «l’idéaliste qui croit avoir rompu avec la politique de puissance en exagère les crimes».