Suisse

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La politique de santé doit rester indépendante

Surveiller l’OMS «de près»

(4 octobre 2024)(Réd./sv) Le travail persévérant de parlementaires et d’experts dévoués a permis de remporter une victoire d’étape: les cantons et les électeurs, en tant que souverain suprême de la Suisse, ne seront plus facilement contournés par un simple renvoi à des prescriptions internationales.

Vote sur les traités de l’OMS au Parlement grâce à une motion

Le Conseil fédéral doit stopper la reprise automatique du Règlement sanitaire international (RSI) au moyen d’un droit d’opposition («opting-out»)

par Ralph Studer*

(20 septembre 2024) (CH-S/uc) Le 26 septembre, les conseillers nationaux et les conseillers aux Etats décideront ensemble si les accords de l’OMS peuvent être approuvés ou rejetés par le Conseil fédéral seul ou si les accords doivent être soumis au vote du Parlement – le pouvoir législatif. Jusqu’à présent, le Conseil fédéral n’a donné aucun signe de sa volonté d’écarter la menace d’une perte de souveraineté de la Suisse par l’adoption du «Règlement sanitaire international révisé» (RSI).

Neutralité ou OTAN?

La neutralité suisse ou l’alliance belliciste OTAN?

Un vote fatidique se profile en Suisse

par Jean-Paul Vuilleumier, rédacteur en chef du «Point de vue Suisse»

(20 septembre 2024) Le 29 août 2024, à l’invitation de la présidente de la Confédération Viola Amherd, le «Rapport de la Commission d’étude de la politique de sécurité» a été présenté au Centre de presse de Berne. La «commission d’étude» mise en place en juin 2023 par Viola Amherd, cheffe du «Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports» (DDPS), a rédigé un rapport d’environ 70 pages sur la manière de concevoir, selon elle, une «politique de sécurité orientée vers l’avenir».

Cependant, les propositions de la commission sont en totale contradiction avec les bases juridiques et politiques actuelles de la Suisse en matière de neutralité et avec le contenu de l’initiative populaire fédérale pour la «Sauvegarde de la neutralité suisse».

Neutralité ou OTAN?

Après moi le déluge …?

par Christian Campiche,*Lausanne

(20 septembre 2024) Mme Viola Amherd flirte avec l’OTAN. Elle a le droit d’avoir des passions. Le problème c’est son statut de présidente de la Confédération. Cheffe de l’armée, certes, mais symbole du pays surtout. Un Etat qui a fait de la neutralité sa raison d’exister au cours des deux siècles précédents.

Au cœur de l’actualité

Le Conseil fédéral s’emballe

Mme Amherd n’est pas seule à faire cavalier seul

par Thomas Scherr*

(13 septembre 2024) Lorsqu’Ignazio Cassis a parlé de «réinitialisation» en janvier 2018, on pensait qu’il prenait enfin les choses au sérieux en faveur de la Suisse dans les négociations avec l’UE... Mais par «réinitialisation», il fallait manifestement entendre un processus bien plus approfondi, à savoir remettre toute l’histoire suisse à zéro et recommencer avec les Habsbourg. Mais cette fois-ci en tant que sujets… Cette pensée semble se répandre dans les autorités et les cadres de la Berne fédérale.

Neutralité ou OTAN?

La bataille pour la neutralité commence!

La Commission d’étude de la politique de sécurité sur la voie de l’OTAN-UE

(13 septembre 2024) Lauterbrunnen, 29 août 2024 – La «Commission d’étude sur la Politique de sécurité» mise en place par le «Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports» (DDPS) présente son rapport. Composée de manière unilatérale, la commission prend ses distances avec la neutralité suisse et exige le rattachement militaire à l’OTAN et à l’UE. La commission tombe dans le défaitisme et dénie à la Suisse sa souveraineté en matière de politique de sécurité ainsi que sa défense nationale autonome. Elle veut offrir des services militaires à l’étranger et espère en retour une assistance militaire. Elle joue avec le feu et fait de la Suisse une partie prenante à la guerre.