International

L’espoir incertain d’un avenir prometteur

par Karin Leukefeld,* Allemagne/Syrie

(19 juillet 2024) Les crises et les guerres au Proche- et au Moyen-Orient sapent le droit à l’éducation. Alep, juin 2024. L’année scolaire touche à sa fin. Avant les longues vacances d’été, les élèves syriens se préparent aux examens. Pour les plus âgés, il s’agit de l’examen de fin des études scolaires, du baccalauréat, pour les autres, des certificats de fin d’année. Le système scolaire centralisé est une relique de l’époque du mandat français (1920–1946) que les Syriens, comme les Libanais, ont conservé. Dans d’autres parties du monde arabe, qui ont été marquées par le mandat britannique ou, après la Seconde Guerre mondiale, par les Etats-Unis, ce sont les systèmes scolaires britanniques ou américains qui prédominent.

La destruction de l’Ukraine par «idéalisme»

Pourquoi l’Ukraine ne devrait pas avoir le «droit» d’adhérer à l’OTAN

par Glenn Diesen,* Norvège

(19 juillet 2024) Le «réalisme politique»** est souvent et faussement présenté comme immoral, car l’accent est mis sur l’inévitable compétition pour la sécurité, rejetant ainsi les efforts idéalistes pour surmonter la politique de puissance. Etant donné que les Etats ne peuvent pas échapper à cette compétition pour la sécurité, la moralité signifie, pour les réalistes, agir conformément à la logique de l’équilibre des pouvoirs, qui constitue la base de la stabilité et de la paix. Les efforts idéalistes visant à rompre avec la politique de puissance peuvent alors être qualifiés d’immoraux, car ils sapent la gestion de la recherche de la sécurité comme fondement de la paix. Comme l’a dit Raymond Aron en 1966, «l’idéaliste qui croit avoir rompu avec la politique de puissance en exagère les crimes».

Comment les Etats-Unis ont évincé le Premier ministre Imran Khan du pouvoir au Pakistan

Réflexions de Jeffrey Sachs

(12 juillet 2024) Jeffrey Sachs décrit dans une vidéo de cinq minutes comment les Etats-Unis ont «évincé» le Premier ministre démocratiquement élu du Pakistan, Imran Khan. «C'est la manière dont l'Amérique mène sa politique étrangère», selon Jeffrey Sachs.

«La guerre d’Ukraine et l’ordre mondial eurasien»

Perspectives pour la seconde moitié du XXIe siècle

par Glenn Diesen,* Norvège

(5 juillet 2024) La guerre d’Ukraine était la conséquence prévisible d’un ordre mondial insoutenable et est devenue un champ de bataille pour l’élaboration d’un futur ordre mondial fondé soit sur l’hégémonie mondiale, soit sur la multipolarité westphalienne. Les objectifs visant à vaincre la Russie militairement, économiquement ou politiquement en l’isolant dans le monde ont tous échoué.

Communiqué de presse

Bombardement d’une installation du CICR à Gaza

(5 juillet 2024) (CH-S) L’article 18 de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 août 1949 stipule: «Les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes en couches ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les Parties au conflit.»

Pourquoi les Etats-Unis ne veulent-ils pas aider à négocier une fin pacifique à la guerre en Ukraine?

Pour l’amour du ciel, négociez!

par Jeffrey D. Sachs,* Etats-Unis

(28 juin 2024) Pour la cinquième fois depuis 2008, la Russie a proposé de négocier avec les Etats-Unis des accords de sécurité, cette fois lors des propositions faites par le président Vladimir Poutine le 14 juin 2024. Les quatre fois précédentes, les Etats-Unis ont rejeté l’offre de négociation en faveur d’une stratégie néoconservatrice visant à affaiblir ou à démembrer la Russie par la guerre et des opérations secrètes. Les tactiques néoconservatrices américaines ont échoué de manière désastreuse, dévastant l’Ukraine au passage et mettant en danger le monde entier. Après tout ce bellicisme, il est temps pour Joe Biden d’ouvrir des négociations de paix avec la Russie.